Le temps des copines
Il y a celles de 10-15 ans, rencontrées en zone K-fête, avec qui on a fait les 400 coups en soirées et pré-soirées ; celles qui ont connu la rencontre avec Saint-Jack et le début de l'histoire, ont organisé le plus fantastique enter de vie de jeune fille de tous les temps et versé une larme à notre mariage. Celles qu'on ne voit pas assez souvent, mais pour lesquelles j'ai calé tous mes derniers voyages en France sur les dates des Girly nights ; et vice-versa, merci les filles. Presque toutes sont venues en Chine, et j'espère qu'elles y reviendront ; pour les autres la chambre d'amis est prête.
Puis celles de Saint-Jack qui sont devenues les miennes, y compris la laotong qui fait qu'on en arrive à croire aux âmes soeurs, et qui devraient rabouler d'ici peu elles aussi.
Les pékinoises, éparpillées un peu partout maintenant, avec leurs mômes-étalons ; genre tu les as connues quand elles en avaient maximum un, et maintenant c'est deux ou trois, ça nous rajeunit pas. Même que j'en vois une avec sa tribu la semaine prochaine, et une autre d'ici un gros mois sous les sunlights, et ça c'est vraiment la fête.
Les copines virtuelles, blogueuses de leur état, avec lesquelles c'est toujours intéressant et souvent drôle d'échanger. Celles qui m'ont faite cuisiner, m'ont confirmé que je jamais jamais je n'habiterai au Japon mais Singapour je signe demain, ou m'ont fait sortir une carte pour voir où c'est exactement le Burkina Fasso.
Et puis il y a les nouvelles, les locales. Toutes différentes ; une qui n'aime pas Marie-Claire mais lit Paris-Match et a un humour incroyable assorti d'une gentillesse exemplaire, une autre qui t'façons ne pratique pas le français sauf qu'elle comprend la moindre blague, et connaît toutes les adresses fashion de la place, et puis celle à qui je refile mes Elle et avec qui on partage nos secrets. Celles qui font que finalement j'aime plutôt Canton, surtout quand on part ensemble faire des virées dans des ultimes boutiques secrètes, et écumer les restos chics pour nos ladies nights à nous. Dîners où tacitement on ne parle ni d'enfants, ni vraiment de maris, on se fait le bilan du moment, et on organise les prochaines grosses fêtes ou WE au vert (enfin, pas trop vert hein, on est d'accord).
Presque toutes se croisent ici ; certaines commentent, d'autre pas. En tous cas c'est d'abord pour elles que j'ai commencé à écrire dans ce boudoir, et c'était plutôt une bonne idée je pense.
En tous cas, rien que pour avoir des copines, ça vaut la peine d'être une fiiiiiiilllllle !
Merci à Minikate et sa fraisi-amie pour le prêt de leurs chaussures ; les notres auraient sûrement eu plus de talon. Quoi que...